Dénoncer l’enfermement de Georges Abdallah c’est dénoncer l’Etat policier qui grandit en France.

Déclaration des Camarades de Bagnolet lors du rassemblement pour la libération de Georges Abdallah le 19 octobre 2019 à Lannemezan.

Tout d’abord nous avons une pensée, pour les prisonniers enfermés, derrière ces abominables barreaux. La prison est une barbarie.

Nous adressons nos plus chaleureuses salutations au camarade basque Xistor.
Il est emprisonné en France depuis trente ans.
La Justice vient, une fois de plus, de lui refuser une libération conditionnelle.

Aujourd’hui, 19 octobre 2019, nous sommes à nouveau rassemblé.e.s ici, à Lannemezan, pour que s’élève l’exigence de la libération de Georges Abdallah.

Georges Ibrahim Abdallah !

Ce communiste arabe, ce combattant pour la Palestine, ce résistant embastillé.

Son organisation, la Fraction Armée Révolutionnaire Libanaise, a été exemplaire.
Elle a combattu des responsables de la politique impérialiste, en prenant des risques, pour ne pas toucher de civils.
Le combat de Georges Abdallah est intemporel. Il était juste quand « Israël » attaquait Beyrouth. Et aujourd’hui il garde tout son sens. La Palestine est toujours occupée, colonisée, martyrisée, et elle résiste toujours.

Nous voulons que Georges Abdallah soit libre !

Celles et ceux qui affichent leur volonté de voir Abdallah en prison sont du côté des impérialistes et du côté des sionistes. Ce sont des ennemi.e.s.

Aujourd’hui la France est un Etat policier. La police est en position dominante. Elle agit en toute impunité. Les lois votées renforcent le dispositif répressif de la bourgeoisie. Cette bourgeoisie qui tente de museler les révoltes des classes populaires. Les opposantes et opposants sont fiché.e.s, surveillé.e.s, peuvent être arrêté.e.s préventivement et mis en détention administrative.

En janvier 2013 une décision de justice avait ordonné la libération de Georges Abdallah.
Cette décision a été bloquée par un ministre de la police.

Adama Traoré est mort étouffé lors d’une intervention de gendarmes.

Zineb Redouane est morte à cause de grenades lacrymogènes tirées par des CRS.

Steve Maia Caniço est mort noyé après une charge de policiers.

Dénoncer l’enfermement de Georges Abdallah c’est dénoncer l’Etat policier qui grandit en France.

Se mobiliser pour sa libération c’est se mobiliser contre un système aux portes du totalitarisme.

Combattre ce système c’est œuvrer pour la libération du résistant Georges Abdallah.

Palestine vaincra, liberté pour Abdallah !

Les camarades du soutien de Bagnolet – Lannemezan le 19 octobre 2019