LE DESORDRE

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PRISONNIERES & PRISONNIERS POLITIQUES, LUTTES, GEORGES IBRAHIM ABDALLAH, جورج ابراهيم عبدالله


Georges Abdallah est toujours en prison

Publié par LE DESORDRE sur 2 Septembre 2013, 19:35pm

Catégories : #Georges Abdallah, #GA - Articles-tracts

Sticker Georges AbdallahGeorges Abdallah est toujours en prison.

 

Contrairement à ce qui avait été annoncé dans les médias et à ce qui est resté dans la mémoire de beaucoup, Georges Abdallah n’a pas été libéré en janvier 2013.

La décision pour sa libération a été cassée – et cela s’est fait en silence. Sa libération a été bloquée par les tribunaux français en raison d’une pression croissante des USA, des sionistes et des gardiens des intérêts français.

 

Qui est Georges Abdallah ?
Pourquoi les puissances impérialistes tiennent tant à le garder emprisonné à vie ?

 

Georges Abdallah, originaire du Liban, est un communiste, combattant pour la cause palestinienne. Il a été arrêté en 1984 à Lyon et est depuis en prison en France.

 

Il a été jugé dans les années 80 pour complicité d’assassinat d’un membre des services secrets israéliens et d’un attaché militaire étatsunien, actions revendiquées par les FARL, Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises. Il a été condamné par une cour spéciale à une peine dite à « perpétuité » avec une peine de sûreté de 15 ans. Cette peine de sûreté est terminée depuis 1999. ça veut dire que depuis 1999 la justice pourrait décider de le libérer. Mais Georges Abdallah est enfermé dans les geôles françaises depuis bientôt 29 ans et l’Etat français, à travers ses juges, s’oppose à sa libération.

 

Objectivement alliées sur ce dossier, les administrations françaises et étatsuniennes veulent garder Georges Abdallah en prison car c’est leur ennemi. Un ennemi du capitalisme, un ennemi de l’impérialisme et un ennemi du sionisme. La justice française motive officiellement l’enfermement sans fin de Georges Abdallah en raison de la force intacte de ses convictions politiques. Georges Abdallah reste en prison car il ne renie pas son engagement.

 

En 2007 les services secrets faisaient cette déclaration aux juges devant statuer sur sa libération “…la libération de Georges Abdallah constituerait sans nul doute, au Liban, un évènement. Il sera probablement fêté comme un héros à son retour dans son pays, mais aussi par différentes mouvances engagées dans la lutte révolutionnaire”

 

Les forces impérialistes veulent l’empêcher de retourner dans un contexte de lutte où elles ont de plus en plus de mal à garder les populations sous contrôle. Dans le monde entier s’affirme la tendance des peuples à ne plus accepter les conditions de misères qui leurs sont imposées. La réponse des gouvernants est brutale : guerres d’invasion, guerres civiles, étranglement économique et tout un éventail de répression et de criminalisation.

 

Dans le monde arabe les populations se soulèvent. L’exemple de l’Egypte montre que les masses ont pris conscience que leur révolte pouvait aboutir, que des changements étaient possibles et que l’avenir n’était pas écrit.

La décision politique de garder Georges Abdallah en prison se cache toujours derrière un alibi judiciaire. Comme l’écrit Georges Abdallah « Il y a toujours un juge, un tribunal et toute une cérémonie qui laisse paraître en fin de compte, une décision judiciaire, après débat contradictoire, plaidoiries des avocats et délibération etc. ». Chaque étape de ce cérémonial dure des mois et des mois. Le soutien ne doit pas se laisser paralyser par ces échéances trompe-l’œil.

 

Un nouveau rapport de force peut conduire à la libération de Georges Abdallah qui dans un article écrivait fin 2012 : « C’est à partir du moment où les diverses initiatives solidaires commencent à fleurir en s’affirmant d’emblée sur le terrain de la lutte anticapitaliste, toutes les mesures de répression et d’anéantissement préconisées durant des années contre les prisonniers révolutionnaires s’avèrent dorénavant inefficaces et complètement inappropriées. En fonction de cette nouvelle donne, les agents de la justice bourgeoise (juges, et autres services auxiliaires de la répression…) se rendent compte que l’enfermement indéfiniment ainsi que toutes les mesures d’anéantissement dont font l’objet, les prisonniers révolutionnaires depuis tant d’années, deviennent de plus en plus contreproductifs. ».

 

Pour accéder au 4 pages, cliquez sur l'image.

 

Georges Abdallah 4 pages Septembre 2013

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